Association suisse des organes officiels de contrôle des champignons

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Les champignons habitent dans presque tous les milieux, depuis les forêts, jusque dans nos plantes domestiques, en passant par les jardins, parcs et autres places de jeux.

Les Coprins chevelus, Marasmes des oréades, rosés des près, bolets ou tout autre champignon normalement savoureux ne doivent pas être consommés s’ils proviennent de pelouses dont on ne connaît pas la nature du sol. Celui-ci peut contenir des produits potentiellement toxiques dont nos champignons vont se nourrir et par voie de conséquence, nous empoisonner.

Si votre jardin est exempt de ces produits nocifs, pourquoi ne pas en profiter. L’Expert en champignons de votre commune vérifiera votre récolte avec plaisir.

En ce qui concerne la toxicité des champignons de nos pelouses, la majorité ne présente aucun danger pour les humains mais ils ont généralement mauvaise réputation. Dès qu'ils commencent à pousser, nos craintes augmentent en proportion de leur apparition. Une peur qui est parfois compréhensible puisqu’une part importante des intoxications dues auxchampignons survient chez les petits enfants. En effet, les bambins, rampant dans l’herbe, mettent à la bouche tout ce qu’ils trouvent. Certaines variétés de champignons (Bolbitius vitellinus, Stropharia coronilla, etc.), aux belles couleurs sont rapidement ingurgitées à l’insu de la personne chargée de leur surveillance. Au demeurant, les places de jeux sont parfois recouvertes de copeaux de bois. En toute saison, ceux-ci foisonnent aussi de champignons pas toujours bons.

Chaque année, les Experts en champignons, spécialistes en diagnostique hospitalière de la Vapko sont sollicités par les hôpitaux ou le Tox de Zurich (tél. 145). Il en résulte ordinairement, plus de peur que de mal.

L’éradication des champignons assurant une innocuité permanente de nos lieux de détente et de pique-niques n’est pas souhaitable ni réalisable. Seules la prévention et la surveillance de nos enfants peuvent nous éviter angoisses et maux divers.

Texte et photo (libre de droit) : Olivier Bujard