Association suisse des organes officiels de contrôle des champignons

Sélectionnez votre langue

 LA VAPKO SUISSE ET LA CREATION DU GROUPEMENT ROMAND

 

La VAPKO a été fondée en 1925, en Suisse alémanique, dans le but de promouvoir, dans l’intérêt public, le contrôle des champignons. Elle développe ses activités d’abord dans les régions germanophones où devaient se rendre les romands qui désiraient y participer. Pour des raisons de frais (transport, etc.), de langue et surtout pour favoriser le développement du contrôle des champignons dans leur région, ces derniers souhaitèrent rapidement instituer un groupement de langue française, dessein qui a longtemps rencontré une certaine réticence du côté de l'Association.

Les tergiversations durèrent près de 25 ans, mais le projet aboutit néanmoins le 9 septembre 1956, à Lausanne, par la création du Groupement romand. Les pères fondateurs ne voulaient pas d’une sécession avec la VAPKO suisse et le Groupement, nouvellement créé, devint une section de celle-ci. Il avait ses propres statuts, compatibles avec ceux de l’Association mère, et son assemblée générale. Il bénéficiait d’une large indépendance, notamment en ce qui concerne le recrutement de nouveaux membres et l’organisation des cours et des examens destinés aux contrôleurs.

LA VAPKO SUISSE

La VAPKO se dota en 1982 de structures fédéralistes en s’organisant en trois Groupements linguistiques (alémanique, tessinois et romand). Pour coordonner les activités et représenter l’Association de manière uniforme à l’endroit des autorités, elle établit un comité central paritaire composé de deux délégués de chaque région et d’un président. Enfin, l’assemblée générale était supprimée et remplacée par le vote par correspondance.

Les groupements linguistiques étaient indépendants dans la gestion de leurs affaires, mais devaient néanmoins respecter un certain nombre de règles fixées par les statuts de l’Association. Ils prirent rapidement une importance accrue et il apparut que certaines dispositions statutaires étaient dépassées, voire même entravaient le développement des régions.

De nouveaux statuts furent adoptés en 2001. Ils définissent de façon claire la répartition des tâches. La VAPKO suisse est compétente au sujet des objets qui se traitent au niveau de la Confédération. Les activités des trois groupements régionaux s’appliquent principalement aux affaires de leur région linguistique et à la formation des contrôleurs et contrôleuses des champignons.

Les organes de l’Association se résument dès lors à leur plus simple expression : un conseil central dont la composition est identique à celle de l’ancien comité. La caisse est dissoute, les frais de fonctionnement sont pris en charge par les groupements, et le vote par correspondance est supprimé.

 

 

LE CONTROLE DES CHAMPIGNONS DE HIER A AUJOURD’HUI


Les débuts du contrôle des champignons organisé et structuré remontent à plus d’une centaine d’années (par ex. Lausanne 1898).

Ce contrôle a été institué, avec le concours de mycologues, par des autorités communales et cantonales soucieuses d’éviter des intoxications, de rassurer les consommateurs et de vaincre la méfiance et les préjugés. Celles-ci estimaient être seules à même d’assurer la sécurité voulue, d’où la création de structures de contrôle placées sous leur propre responsabilité (contrôle officiel).

La Confédération intervient en 1926, en imposant le contrôle officiel de tous les champignons commercialisés. En 1971, elle exige des organes de contrôle qu’ils soient également à la disposition des personnes ayant cueilli des champignons pour leur propre usage.

Le contrôle officiel a longtemps été le seul organe habilité à contrôler les champignons. Il s’est révélé sûr et efficace, les cas d’empoisonnement connus étant toujours liés à la consommation de champignons non contrôlés.

Alors qu’il paraissait incontournable, il a été remis en question dès les années 1980. Aujourd’hui, on distingue :

  • le contrôle des champignons cueillis et utilisés pour la consommation personnelle, assuré par des pouvoirs publics locaux ou cantonaux;
  • l'autocontrôle des champignons commercialisés exercé par les entreprises.
  • le contrôle de l'autocontrôle par les services d'inspection des denrées alimentaires (SCAV en Romandie).